ARGENTINE
09 Juillet 2015 : On quitte l auberge vers 10h et on prends le bus de 11h30 pour RESISTANCIA en Argentine ou on espere avoir une correspondance pour aller a SALTA. Lors du passage a la frontiere on est cette fois ci tres controles, les bagages passes sous rayons X et le car est plusieurs fois arretes sur le chemin cote Argentine avec fouille du car et re controles d identite... Une fois arrives les cars sont malheureusement tous complets donc on achete notre billet pour le lendemain. On se renseigne a la gare routiere sur les hotels pas cher (la ville etant tres peu touristique il n y a pas d auberges ou alors assez meconnues si on ne s est pas renseignes a l avance!). En attendant le bus pour aller dans le centre, on discute avec un habitant de la ville qui nous explique qu on ne peut pas acheter de billets pour le bus ni aupres du chauffeur ni dans la gare donc tres gentillement nous fait passer sur sa carte d abonne en refusant qu on le rembourse. Il descences avec nous et nous amene jusqu a notre hotel. On le remercie grandement et on s installe dans un hotel plutot miteux, ou je me rejouis quand meme de ne pas etre reveillee par des travaux le lendemain meme si je sens les lattes en bois du lit a travers mon matelas.
10 Juillet 2015 : Ca aurait ete trop beau mais il y avait des travaux juste a cote de l auberge donc a partir de 7h30 je ne fais que somnloer jusqu a ce qu on se reveille une demi heure avant le check out de 10h, je vois courir sous mon lit un cafard ou cloporte et il n y a que de l eau froide dans la douche.. On part, sacs a dos sur le dos et on visite la ville en attendant 18h30 le depart de notre car. La ville est remplie de statues, sur les places, les trottoirs, les allees pietonnes, les parcs... On voulait aller a la gare routiere a pied, mais une dame et sa fille s arretent pour nous aider en nous voyant avec un plan sous les yeux... Elle nous donne sa carte de transport sur laquelle il lui reste un trajet, on doit donc en acheter qu une seule dans une boutique dans le ville et on a le voyage pour la gare routiere a moitie prix! On se pose dans un parc sur une grande place, et on se croirait en Espagne. On se balade jusqu a ce qu on doive aller a la gare routiere et on prend le car qui arrive finalement a 19h.
11 Juillet 2015 : On arrive vers 8h et il n y a pas de bus pour aller dans le centre ville donc n prend un taxi. On demande le prix avant de monter et une fois qu il a demarre le chauffeur nous embrouille assez violement en nous reprochant de demander le prix alors que comme on est francais, on est riches... Apres ce petit reveil desagrable, on arrive dans l auberge ou logent Ugo et Hugo et le receptionniste est super sympa, il nous laisse nous installer avant le check in et meme prendre le petit dejeuner! Les HUgo se reveillent peu de temps apres et une fois prets on va Plaza General Gümes sur laquelle il y a un grand marche artisanal de bijoux, sacs, chausettes et gants en alpaga, confisseries locales, lampes faites main etc. On va ensuite dejeuner et les HUgo retournent a l auberge se reposer pendant que Vincent et moi nous baladons autour de la Plaza 9 de Julio (date de l independance de l Argentine : 9 Juillet 1916) et on visite la grande cathedrale qui donne dessus.
12 Juillet 2015 : Le matin on se balade dans le quartier de notre auberge le long de grands murs couverts de street art. On se dirige ensuite vers la place centrale pour un rapide tour du Museo de Arte Contemporaneo ou sont exposees des photos dans une petite salle. Sur le chemin du retour a l auberge on rentre dans une autre eglise avant de manger puis vers 15h on grimpe au sommet de la cerro San Bernardo une colline qui domine la ville accessible en voiture ou en telepherique.. Nous choisissons l option sportive en montant plus de 1070 marches taillees dans la roche pour acceder au sommet. On se recompense avec une glace bien fraiche, on profite du paysage mais sommes un peu decus de constater a quel point c est touristique avec des equipements pour faire du sport, des magasins et restaurants. On se boit un verre en ville et Vincent et moi recroisons le polonais avec qui nous avions discute a la gare en arrivant, puis on rentre a l auberge et on discute avec deux strasbourgeois qui voyagent en Argentine.
13 Juillet 2015 : On se reveille a 7h30 pour faire nos valises et quitter l auberge a la recherche d une location de voiture puis d une banque ou on peut retirer. On mange des empanadas a l auberge en attendant que notre voiture de location ne vienne nous chercher. Vers 15h Hugo se met donc au volant apres avoir rempli les formalites de location et on s engage sur la Ruta 9, conseillee par le Guide du Routard et inaccessible en car. Nous traversons des montagnes a la vegetation folle, sur une route remplie de virages serres a cote d un grand vide feuillu. On fait une petite pause a la Dique de Campo Allegre, un grand lac autour duquel on voit des locaux passer leur journee a pecher accompagnes d une bouteille de vin. On s arrête ensuite au village EL CARMEN ou nous achetons des fruits et legumes au marche puis a SAN SALVADOR DE JUJUY pour faire le reste de nos courses dans un grand supermarche.Arrives a YALA on s engage vers ses Lagunas et on decide de se garer en plein dans la reserve naturelle (2100m d altitude), pres d un lac, pour pique niquer et passer la nuit. On allume un feu de bois et on passe la soiree dans ce decor mystique avant de dormir Vincent et moi dans la voiture, Hugo et Ugo dans la tente.
14 Juillet 2015 : Reveil a 8h30, il y a un brouillard si epais qu on ne voit pas a 10 metres. On se remet doucement de la nuit glaciale qu on vient tous de passer et on se met en route vers 10h15. On s arrête a VOLTA pour visiter le petit village dans lequel on croise plus de chiens errants que d habitants, et dejeuner dans un restaurant tenu par une vieille dame tres gentille. On se regale pour 4 euro 50 et je prends le volant pour sortir du village avant de se retrouver de nouveau sur la route pour TUMBAYA, petit village ou l on s arrete pour grimper en haut d une colline voisine et se balader dans le cimetiere aux tombes colorees implante au milieu de gigantesques cactus. Tout en haut, nous admirons l autre cote de la montagne et sommes agreablement surpris d assister a un premier spectacle des cierra de los siete colores, devant lesquelles je verse la deuxieme larme du voyage. Les couleurs sont magnifiques et nombreuses, les montagnes señblent irrelles. On se remet ensuite en route pour PUMAMARCA, petit village devenu tres touristique car construit au coeur des montagnes colorees qui jonglent entre du bleu, du vert, du rose, du rouge, du marron, du orange. Le cadre est donc impressionant et nous nous baladons dans les rues remplies d etals de vetements en laine d alpagas, de poteries, de souvenirs. On cherche ensuite un camping pas trop cher mais ils sont soit complets soit peu avantageux. Enfin nous est indique le Santa Rosa, qui s avere etre un gymnase efficient de jour mais completement abandonne de nuit. On est accueilli par une famille argentine qui dort ici et le pere nous explique que le responsable n est pas la mais que c est ouvert a tous et gratuit, qu il faut juste payer l eau chaude. On s instale donc en attendant le responsable mais il n arrive jamais donc apres un pique nique rudimentaire sur l estrade du gymnase on s endort petit a petit sur le plancher poussiereux.
15 Juillet 2015 : On se reveille tranquillement , rassemble nos affaires et retournons en ville. Nous ne pourrons pas redormir ici cette nuit car le gardien nous a reclame de l argent le matin alors que le lieu n etait absolument pas officiel, qu il n avait en fait aucun droit sur le terrain et qu apres que la famille argentine nous ai assure que c etait gratuit, nous l avons vu dormir sur un matelas miteux sur le sol de la cuisine. On leur dit aurevoir et ils n insistent pas, sachant qu ils voulaient profiter d argent facile. On prends la route direction Salinas Grandes, le plus grand desert de sel en Argentine. Sur la route nous croisons de nombreux lamas sauvages et des troupeaux de moutns ou biquettes que les bergers emmenent paturer. On passe par le Ruta 52 qui s immiscie entre des montagnes colorees, des paysages secs ponctues de cactus et des roches en stalagmites qui forment des montagnes dun marron rougeatre. On franchit le col de Potrerillos a 4170m d altitude et on apercoit bientot au loin une etendue blanche qui ressort du paysage rocailleux. On se balade sur le desert, on s etonne devant la consistence du sol et sur le retour on mange dans le seul restaurant du chemin, perche au milieu des montagnes desertes. Pour notre derniere nuit a PUMAMARCA, on prends une auberge economique mais avec un accueil deplorable et des hotes excecrables (je vais retrouver le nom pour vous la deconseiller au cas ou vous passeriez un jour par la!)
16 Juillet 2015 : On part assez tot pour aller a TILCARA ou on a prevu de visiter la Garganta del Diablo, une cascade encastree dans un canyon. On y arrive et l installation touritique du lieu n est franchement pas top, le canyon etant si profond qu on ne voit rien de la riviere. L endroit est cependant tres beau, et nous prenons le chemin inverse, pendant lequel le canyon s agrandit et on peu marcher entre les montagnes sur un chemin de cailloux colores. On longe le maigre filet d eau qui s y trouve et on arrive a une premiere cascade, assez haute mais avec plein de touristes donc on rebrousse chemin et on decide de s aventurer sur un autre chemin non indique. Apres 20 minutes de marches toujours entre les montagnes et sur les cailloux, on tombe sur une deuxieme cascade, plus petite mais beaucoup plus jolie, et on escalade la roche pour s aventurer le plus loin possible, au milieu de l endroit desert ou seul les oiseaux peuvent acceder car le chemin n est pas pratiquable pour les animaux terrestres. On profite de la paisibilite de l endroit et on rentre en ville. Apres un bon restaurant on va vers la pucara, une forteresse de l epoque pre colombienne, mais l entree est a 5 euros et le site n a franchement pas l air extra donc on se reserve pour les sites peruviens et on se contente de boire une boisson chaude et de s organiser pour la suite. On decide de ne pas dormir la et d aller directement a HUMAHUACA, ville ou on doit rendre la voiture le 18. On se balade dans le centre, puis autour du monument de l independance et on va dans un camping a 3€ la nuit dans le voiture pour Vincent et moi et 6€ pour les HUgo dans une chambre.
17 Juillet 2015 : On prend la voiture pour visiter IRUYA, un petit village encre dans les montagnes a 2600m d altitude. Il n y a qu une petite soixantaine de km qui nous separent mais on met bien 2h30 tant le chemin est caillouteux et serre dans les montagnes. On prends en stop un vieux monsieur qui va a ITURBE, le prochain village, et une fois qu on l a depose et qu on sort du village on se fait arreter par trois jeunes enfants qui nous reclament stylos pour etudier et nourriture. On leur donne ce qu on a, bares cereales et pain puis 20 metres plus loin on croise une petite de 5 ans a peine qui fait egalement la manche. Il ne nous reste malheureusement plus grand chose a part une banane et on continue notre route apres s etre attendris devant sa petite bouille et lui avoir parle tant bien que mal quelques instants. On arrive a IRUYA et on gare la voiture sur un emplacement de parking ou nous sommes accueillis par des anes qui squattent le terrain. On se promene dans la ville, on apprecie le paysage et la simplicite des maisons, on fait un tour dans le marche du coin puis on rentre en fin de journee; on dine a HUMAHUACA avant de rentrer au campig ou nous dormons cette fois tous les 4 dans la chambre tant la nuit precedente etait froide.
18 Juillet 2015 : On vq le matin en ville, apres avoir debarasse la voiture que l on doit rendre a 15h. Autour d un the, on etudie les billets argentins et je m apercois que sur le billet de 100 pesos, la valeur la plus grande, est represente Eva Peron, une activiste qui a milite pour le droit des travailleuses et l acces au droit de vote des femmes, effectif en 1947 et utilise pour la premiere fois 4 ans plus tard. La journee se passe tranquillement entre revision de l espagnol, petites balades et se termine sur un diner dans la chambre.
19 Juillet 2015 : L office du tourisme etant ferme, on se rabat sur un dejeuner dans un petit restaurant eloigne du centre, ou les portions sont mieux servies et moins cheres aue dans le coin touristique [meme si les prix restent tres avantageux par rapport a la France). L apres midi on se balade en dehors de la ville, sur la Peña Blanca que l on grimpe jusqu a son sommet et d ou on admire une jolie vue sur la ville. On veut s aventurer sur la colline plus haute, mais on ne trouve pas le chemin facilement, on a plus d eau et il fait tres chaud donc on rentre en debut de soiree a l auberge et on passe la soiree completement gaga devant Quierra, l adorable petite chienne des proprietaires.
20 Juillet 2015 : Le matin Vincent et moi allons a l office de tourisme se renseigner sur comment aller a la cierra de los quatorce colores et sur les bus de demain pour aller a ABRA PAMPA. On traverse le marche du village, puis apres le dejeuner on va sur le lieu de rendez vous des voitures qui emmenent les touristes a la montagne, moyen plus economique et plus convivial que les excursions proposees. Sur le chemin pour HORNORA, on discute donc avec le chauffeur qui nous fait gouter la hoja de coca. On mache plusieurs feuilles mais je trouve ca tres vite ecoeurant donc je le crache par la fenetre. Apres une bonne heure de route caillouteuse dans une voiture un peu deglinguee, on arrive devant un panoramique qui offre la vision de montagnes si geometriquement colorees qu on a du mal a distinguer la perspective. Se cotoient du marron, du rouge, du orange, du rose, du jaune, du bleu sur la meme grande facade. On croise un argentin aui nous vante les merites geographiques de son pays et quand on lui dit qu on poursuit le voyage par la Bolivie il assume son patriotisme limite raciste en nous prevenant que les gens la bas puent, mangent comme des sauvages a la main, et ne sont d une maniere generale pas hygieniques... On rentre et comme on a plus beaucoup d argent et que la banque n accepte pas nos cartes, on abandonne l idee de se faire un dernier restau et d aller boire un verre au bar, donc on se refait un diner pique nique dans la chambre, on joue aux cartes et on profite une derniere soiree de Quierra.
21 Juillet 2015 : On fait nos valises et on se prend un petit dejeuner a cote du marche avant notre car de 14h15. Apres une bonne heure de route assis sur les marches qui amenent au premier etage du car (pas de places attitrees, le but est de remplir le car au max!) on arrive a ABRA PAMPA, et Vincent et moi quittons les HUgo qui vont direct a LA QUIACA. On cherche l office de tourisme mais il est ferme donc nous allons dans la premiere auberge et on se renseigne sur comment aller a La Laguna de los Posuelos, but de notre arret dans la ville. On se balade dans la ville, qui est tres vaste mais ou l on croise peu de population. On rentre al hotel en fin d apres midi, on prepare une salade de riz et des petits sandwich au fromage a tartiner pour notre excursion de demain et on regarde les Simpsons en espagnol avant de se coucher.
22 Juillet 2015 : Leves a 7h30 pour prendre le car une heure plus tard. On est depose vers 9h30 au milieu de la route, avec un chemin aui amene au bout de 7km a la Laguna. On croise de nombreux troupeaux de moutons et de lamas, ainsi que plusieurs squelettes d animaux, devores par des pumas ou des maladies.. Je sens l altitude lors de la marche et j ai par moment un peu de mal a m habituer au rythme de la rando mais on arrive au bout d 1h30 a destination et s offre a nous un endroit completement desert de presence humaine, ou cohabitent une multitude d oiseaux. On s approche de l eau, et on distingue plusieurs types d oiseaux meme si ils sont assez loin de la rive. On apprecie de voir des groupes de flamands roses voler au dessus de nos tetes et d entendre les differents bruits des animaux. On pique nique sur un sol epineux et on longe une derniere fois la rive, malheureusement on ne peut rester tres tres longtemps car le bus de retrour se prend a 15h. On fait le chemin retour, toujours dans un decor excentre de toute vie humaine en croisant les memes animaux, puis on attend sur le bord de la route le car qui arrive un petit quart d heure apres. Le soir on se balade dans la ville pour profiter des lumieres du coucher du soleil sur les maisons sablees et on cherche un restau sans succes donc on va au restaurant du terminal avant de rentrer a l auberge.
23 Juillet 2015 : On prends le bus de 10h30 pour LA QUIACA, ville frontaliere avec la Bolivie. On arrive vers midi et comme il n y a pas d office de tourisme on se balade avant de trouver une auberge modeste ou on depose nos affaires. On retourne se balader et on s aventure dans les hauteurs de la ville pour admirer la Bolivie de l autre cote d une espece de ravin / fleuve asseche qui separe les deux pays. On arrive sur une route qui se coupe brusquement et nous sommes soudainement attaques par un chien, qui surveille d apres ce qu on en a deduit, une maison de traffic car il ne s est declare que lorsqu on s est approche du bout de la rue qui donne sur la Bolivie, alors qu on etait passe quelques minutes auparavent devant lui sans qu il ne bronche. Apres cette belle frayeur de laquelle nous nous sommes enfuis en courant, on va se boire un jus d orange vers la terminal et on finit notre tour de la ville qui n a pas grand chose a offrir. On rentre a l auberge a la tombee de la nuit apres avoir fait un tour dans un grand marche de fruits et legumes, accompagnes par une mignonne petite chienne de la rue qui nous a adopte pendant notre tour. Pendant que l on se fait a manger, on discute avec un peruvien qui nous parle un peu de son pays et de l Amerique du Sud en general car il a pas mal voyage, et on assiste a un impressionant feu d artifice depuis la cour de l auberge, du aux prochaines elections et organise par le parti de l actuelle presidente. Je devine tout de suite que c est pour le candidat Sciolli, dont on voit des affiches partout dans les villages et sur les routes. A se renseigner si cette mediatisation est du a une sorte de propagande du parti deja au pouvoir ou si il fait reellement prti des favoris..
24 Juillet 2015 :
Parc national deYALA, ou nous passons notre premiere nuit... fraiche!
Salinas Grande, premier desert de sable que nous voyons!
La montagne aux 14couleurs cette fois ci (HUMAHUACA)
Sur le chemin pour la Lagunas de los Pozuelos (ABRA PAMPA)
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